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Michel François Doreau, aka witold bolik (pseudonyme dont le prénom est emprunté à l'écrivain Witold Gombrowicz, auteur de Ferdydurke, roman où apparaît entre autres le concept de cuculisation) arrive à clermont vers la fin du dernier millénaire.

Il a fondé le groupe de pop lunatique et non-festive Bolik autour de 2003, qui a cessé ses activités en 2013. On l'a vu et ouï dans plusieurs formations plus ou moins éphémères aux noms poétiques, tels "Le Kayak, l'Amérique !", "Ce meuble version pop", "Surprise locale", "Parallèle Walter", "The unsolvent feetwarmers" ou "le minimal all-stars".

En solo, il a participé à quelques compilations, une autour de l'oeuvre de Pascal Comelade, et d'autres autour de Sebadoh, de la mort, de la pop ou du bruit. Il chante, joue des synthés et programme les machines dans le trio pop anglophone Tact qui a sorti le disque "Down Below" en octobre 2013.
https://www.facebook.com/WeLikeTacT

A la même période, il sort en compagnie l'EP "Projet Fuligine", contenant des chansons composées en français et en anglais, ainsi que la reprise d'un classique brésilien. Ce disque tiré en cent exemplaires est à présent disponible gratuitement sur bandcamp :
http://witoldbolik.bandcamp.com/album/projet-fuligine

Il écrit également. Ses quelques nouvelles et les deux feuilletons "Plein de plâtre partout" et "Hélas" lui ont valu des lectures souriantes et des soutiens sincères, et aussi quelques insultes encourageantes. Il y remettra peut-être le nez un jour ; en attendant, il blogue régulièrement et chronique de temps en temps des disques sur le webzine adecouvrirabsolument.

Après de longues années de songwriting et de home-studio bricolés, il a eu envie d'un projet qu'il serait capable d'assumer seul et qui concilierait ses passions apparemment difficiles à relier, pêle-mêle : les histoires, les poèmes-express de Lucien Suel, l'écriture à contraintes, les comédies musicales, le minimalisme, les récitatifs d'opéra, les contrepoints squelettiques et les morceaux de moins d'une minute, le lo-fi ou la lo-fi, la pop, l'humour à froid, le lyrisme et l'ironie, ensemble ; les silences embarrassés, et l'absurde.

Ce projet est aussi un auto-pied de nez à tous les prétextes qu'il pourrait se trouver pour ne pas jouer : la formation est portable, ne nécessite pas de sonorisation, et chaque scènette tenant en moins d'une minute, cette épopée minuscule tient en peine plus d'un quart d'heure (une demie heure les jours bavards). Ca s'appelle Comment j'ai conquis Broadway.